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L’ordinateur est de plus en plus recommandé dans les école pour les enfants présentant des troubles des apprentissages.
Il est évoqué le plus souvent lors du PPS (Plan personnalisé de scolarisation), et doit faire l’objet d’une demande auprès de la MDPH. Le dossier de demande doit comporter un GEVA-Sco, un certificat médical, les bilans des professionnels médicaux et paramédicaux attestant le trouble et les difficultés rencontrées par l’enfant. Désormais, un bilan ergothérapique est demandé afin d’étayer la demande.

Lorsque son attribution est acceptée par la MDPH, l’enfant bénéficie par défaut d‘un ordinateur portable 15 pouces, d’une imprimante, et d’un document conseillant certains logiciels gratuits à télécharger (anti-virus, traitement de texte, synthèse vocale, logiciel d’apprentissage de frappe au clavier, etc.). Aucun conseil, donc, quant à la méthode d’apprentissage à suivre, et aucune aide spécifique permettant de pallier un trouble sévère en lecture ou en orthographe.

Il existe pourtant des logiciels et des périphériques spécifiques, permettant de rendre autonome l’enfant dyslexique-dysorthographique motivé et entouré dans ses apprentissage scolaires.
Ceux-ci répondent à des besoins variés : une mise en situation en ergothérapie est nécessaire afin de préciser le matériel qui sera le plus adapté à l’enfant, et d’appuyer la demande précise formulée dans le dossier MDPH, par la rédaction d’un argumentaire détaillé.

Petit tour d’horizon de l’existant…lexibar

L’aide à la transcription :
  • Apprentissage de la frappe au clavier, première aptitude à maîtriser. Pour cela nous recommandons la méthode de la frappe à 10 doigts sur clavier caché (cela évite le contrôle visuel et favorise l’automatisation du geste) à l’aide du logiciel Rapid Typing (téléchargeable gratuitement), 10 à 15 minutes par jour.
  • Correcteurs orthographiques et grammaticaux « tout public », en cas de défaut d’automatisation des accords en genre, en nombre, de conjugaison et règles de grammaires
  • Prédicteurs de mots en cas d’une lenteur de frappe sans trouble majeur en orthographe
  • Prédicteurs et correcteurs spécialisés, tenant compte des erreurs de types phonétiques ou déformation des sons
  • Dictée vocale : l’ordinateur écrit sous la dictée de l’enfant mais implique un apprentissage contraignant et peu adapté dans le cas de difficultés de lecture
  • Scanners portables : ils permettent à l’enfant de numériser rapidement l’écrit d’un camarade, une page de livre ou un polycopié
L’aide à la lecture :
  • Les mises en page aérées favorisent la prise d’information visuelle : espacement entre les lettres, les mots et les lignes doublé ; police simple taille 14
  • Le recours un un surlignage alterné des lignes évite les sauts de lignes
  • Les logiciels de synthèse vocale lisent le texte dactylographié
  • L’utilisation d’un scanner associée à celle d’un logiciel de reconnaissance optique de caractères permet d’intégrer n’importe quel texte dactylographiés et proprement numérisé (dans un livre, sur un polycopié…) à un logiciel de synthèse vocale

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