Parallèlement aux recherches sur les cellules souches, ces cellules indifférenciées du corps humain pouvant potentiellement être utilisées pour régénérer des tissus lésés, d’autres perspectives sont envisagées, telles que les nanotechnologies.
Clinatec, un laboratoire grenoblois soutenu par le Commissariat à l’Energie Atomique, s’intéresse à ces nanotechnologies et effectue des recherches depuis 2008 qui semblent progresser.
Après les essais sur des singes et des cochons sans effet secondaire précise François Berger, directeur de Clinatec et professeur en biologie cellulaire, une nouvelle étape devrait être franchie début 2013 avec l’arrivée des premiers patients volontaires, sous couvert de l’Agence Régionale de Santé.
Les patients pourront intégrer les locaux sécurisés du bâtiment, comprenant chambres et bloc opératoire, entourés d’une soixantaine d’ingénieurs, médecins et biologistes spécialisés dans les nanotechnologies.
Le programme Interface cerveau-machine consiste en l’intégration d’un minuscule boitier contenant électrodes et micro-puces placé à la surface du cerveau d’un patient tétraplégique. L’activité cérébrale ainsi enregistrée sera traduite en mouvements par un bras ou une jambe robotisé.
Peu d’informations ont filtré jusqu’à présent, le programme étant l’un des secrets les mieux gardés de Grenoble.
La recherche dans ce domaine n’en est qu’à ses balbutiements, la miniaturisation devant se développer d’avantage ainsi que les systèmes effecteurs. Néanmoins, il serait intéressant que les recherches aboutissent sur de nouvelles techniques afin de pallier efficacement aux conséquences de lésions neurologiques.
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