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Deux écoles s’opposent dans le domaine de la l’appareillage du membre supérieur, celle de la prothèse robotique et celle des prothèses mécaniques accessibles.

 

3D_printed-hand

 

A l’image des prothèses mécaniques made in China fabriquées main par Sun Jifa pour un prix défiant toute concurrence, Richard Van As s’est créé sa propre main prothétique à l’aide d’une imprimante 3D.

Amputé des doigts suite à un accident de menuiserie, le sud africain s’est armé d’une imprimante 3D MarkerBot Replicator 2 et de l’aide de Ivan Owen pour créer différents prototypes avant de parvenir à un résultat final probant de prothèse de main mécanique. Le système, similaire à une orthèse dynamique, fonctionne à l’aide de mouvements de flexion/extension du poignet ou de l’avant-bras pour ouvrir et fermer la main selon les cas.

Si aucune information quant à une éventuelle commercialisation n’a filtré, 4 enfants atteints d’agénésie du membre supérieur ont déjà pu en bénéficier, à l’image du jeune Liam.

 

 

 

A l’opposée, Florian Lopez est le premier français à bénéficier de la Bebionic 3, la main robotique myoélectrique de Touch Bionics offrant une grande liberté de mouvements et une pression de 17 kg dans chaque doigt, financée par la ville de Melun (son employeur) et le fond d’indemnisation des travailleurs handicapés.

Malgré les avancées en terme de recherches et de technologies, une grande disparité subsiste et la tendance ne semble pas aller en s’inversant.

 

Sources : CNet & Les Numériques

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