Le fauteuil roulant, symbole connu et moyen de locomotion indispensable se doit d’être renouvelé régulièrement, celui-ci étant bien souvent malmené, usé, fatigué après quelques années de bons et loyaux services.
Jusqu’à présent, le renouvellement d’un fauteuil roulant manuel ne pouvait se faire avant les cinq années fatidiques dans l’inconscient collectif, alors qu’il n’en est rien.
En effet, ce délai factice n’apparaît dans aucun texte de loi, les seules aides techniques à la déambulation y étant soumises ne concernent que les fauteuils roulant électriques monte marches.
Ainsi, un habitant de la région de Montpellier a décidé de porter l’affaire en justice après que sa caisse primaire d’assurance maladie lui ait refusé le remboursement d’un nouveau fauteuil roulant plus adapté à sa morphologie suivant l’évolution de sa pathologie. Après un appel et une procédure relativement longue, l’usager a obtenu gain de cause après la mise en exergue d’une absence de loi et de réglementation quant au renouvellement de son moyen de locomotion, la caisse primaire d’assurance maladie abusant de son pouvoir décisionnel sans raison apparente.
Il convient cependant de préciser qu’un renouvellement relativement rapide se doit d’être justifié, notamment pour des raisons de changement important de morphologie ou de pathologie évolutive.