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Le suivi rééducatif a pour objet l’entraînement d’une fonction précise en vue de l’amélioration de celle-ci, dans le but de la rendre fonctionnelle.

Il doit être régulier (une fois par semaine) pour être efficace.

Le suivi réadaptatif a pour objet l’aménagement de l’environnement, la mise en place d’adaptations diverses, l’apprentissage d’astuces pour contourner les difficultés persistantes et favoriser la réussite des activités du patient. Cela passe par des essais, une phase d’apprentissage de l’utilisation des aides retenues comme étant efficaces, et une phase d’intégration de ces aides dans la vie quotidienne et scolaire.

Dans le cadre d’un suivi réadaptatif, afin de proposer une réponse qui soit au plus prêt des besoins de l’enfant, il est nécessaire de venir en séance avec l’ordinateur et le cartable.

Afin de favoriser la motivation des enfants apprenant l’utilisation de l’outil informatique, son investissement dans le projet et donc la vitesse de ses progrès, nous mettons en place un groupe informatique : nous nous tenons disponibles pour en parler !

La fréquence du suivi réadaptatif est déterminée après une réflexion commune entre le thérapeute, l’enfant et ses parents, en fonction des besoins du patient.

Dans un souci de qualité des soins, nous vous proposons de reporter la séance ne pouvant être honorée (sous réserve d’être prévenus 48h avant ladite séance) plutôt que de l’annuler. Les séances non annulées dans ce délai sont facturées.

Quelques exemples d’interventions…

Ces exemples étant fictifs, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite.

Adèle, 12 ans, est dyslexique dysorthographique et porte une dysgraphie secondaire. L’ergothérapeute l’aide à gagner en autonomie à l’école y intégrant peu à peu un ordinateur et des logiciels adaptés pour la lecture et l’écriture.

Alicia, 6 ans, présente des difficultés d’organisation et un manque d’autonomie, en lien avec un syndrome dysexécutif. L’ergothérapeute l’aide à mettre en place des stratégies de résolution de problèmes lors d’activités sur table (type jeux de société), met en place des adaptations et des rituels pour structurer ses activités quotidiennes et l’aider à gagner en autonomie (toilette, habillage, repas).

Astrid, 3 ans, est hémiplégique droite en raison d’un accident périnatal. L’ergothérapeute rééduque la sensibilité et la motricité de son bras droit, surveille son développement cognitif, guide ses parents dans le choix de jeux pouvant l’aider à progresser, favorise son autonomie à la toilette et au repas par des mises en situation en partenariat avec sa famille.

Clarisse, 7 ans, est TDAH. L’ergothérapeute l’aide à mieux interpréter les différentes sensations extérieures (notamment tactiles et vestibulaires -sensibilité aux mouvements et déséquilibres), à canaliser son attention et à contrôler ses gestes. Il lui propose parfois du matériel adapté pour l’école et la maison, afin de simplifier les gestes qui lui sont demandés.

Jean, 4 ans, présente des difficultés de motricité fine et un retard graphique, en lien avec une prématurité. L’ergothérapeute fait des activités manuelles avec lui pour développer la précision du geste, la dextérité, les coordinations entre les deux mains, pour optimiser son indépendance fonctionnelle à la maison et à l’école. Le graphisme sera travaillé dans un second temps car il est sous-tendu par un bon contrôle moteur.

Adrien, 8 ans, est dyspraxique et dysgraphique. L’ergothérapeute travaille la motricité fine comme pour Jean qui présente des difficultés similaires à 4 ans. Il est aidé dans la manipulation des outils scolaires par l’utilisation de matériel ergonomique. Il apprend à s’habiller et à faire ses lacets par des méthodes spécifiques.

Antoine, 9 ans, présente une dyspraxie visuospatiale. L’ergothérapeute l’aide à prendre des repères visuels efficaces pour améliorer son organisation dans l’espace, lors d’activités sur table. Il adapte aussi son matériel scolaire en proposant des repères de couleurs sur les pages à lire, le quadrillage des feuilles utilisées lors de la pose d’opération ou lors de l’écriture.

Arthur, 7 ans, est autiste. L’ergothérapeute l’aide à se servir correctement de ses mains, l’aide canaliser son attention et à mieux gérer et interpréter les sensations qu’il reçoit : sensations tactiles, auditives, vestibulaires (sensibilité aux mouvements et déséquilibres) qui sont parfois déplaisantes pour lui. L’ergothérapeute met également en place, avec lui et sa famille, des astuces pour l’aider à être plus autonome à la maison et favoriser son entrée dans les apprentissages scolaires.

Jules, 4 ans, présente des difficultés relationnelles et un retard psychomoteur sans diagnostic précis. L’ergothérapeute l’aide à gérer les sensations environnantes, pose un cadre en séance pour gérer son comportement et stimule le développement de ses manipulations afin d’optimiser son indépendance future. L’ergothérapeute guide ses parents dans le choix de jeux pouvant l’aider à progresser, favorise son autonomie à la toilette et au repas par des mises en situation en partenariat avec sa famille.

Victor, 14 ans, présente une dysgraphie en raison d’une mauvaise posture lors de l’acte graphique lui occasionnant des douleurs. L’ergothérapeute accompagne l’apprentissage de la frappe au clavier et rééduque les troubles posturaux présentés par le jeune, en vue de diminuer les douleurs voire d’améliorer la fonctionnalité de l’écriture.